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Par quoi remplacer les protéines animales ?

Le soja/tofu* (bio et d'origine française), les lentilles et autres légumineuses (haricots, pois, fèves, etc.) sont d'excellentes sources de protéines, fer, zinc et fibres. Elles sont aussi très écologiques, nécessitant peu d'eau et de surface, et aucun engrais grâce à leur capacité à fixer l'azote atmosphérique dans le sol dont elles améliorent la structure ; couplées à une culture de céréale, elles servent aussi d'engrais vert.  

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L'élevage, première cause de déforestation

 

L’impact massif de l’élevage sur la déforestation joue beaucoup sur son bilan environnemental. La quasi-totalité des animaux d’élevage est nourrie avec des céréales et tourteaux de soja (OGM sauf en bio), produits notamment en Amérique du Sud sur des parcelles de forêt primaire déboisée. Ces monocultures nuisent à la biodiversité et sont très gourmandes en pesticides[1]. 90% du soja mondial, surtout produit en Amérique du Sud et en Chine, est destiné aux animaux d’élevage, comme 80% du maïs. 80% de la déforestation de la forêt amazonienne est due à l’élevage[2], directement ou indirectement pour nourrir le bétail : une surface de forêt équivalente à deux terrains de football part en fumée toutes les deux secondes pour produire de la viande[3].

Selon Michel Tarrier, entomologiste, écologue et militant écologiste: « On saccage 17 m2 de forêt tropicale, abritant une phytomasse de 75 kg de plantes vasculaires et de vie animale, pour produire un steak haché de bœuf »[4]. Chaque Français occupe 440 m2 de surface en Amérique du Sud pour la production de soja utilisée par les élevages ![5]

 

Selon Alain Karsenty, expert auprès de la Banque mondiale, l'élevage extensif et le soja exporté pour nourrir du bétail sont ainsi la première cause de déforestation au monde. La FAO a ainsi évalué qu’entre 2004 et 2005, 1,2 millions d'hectares de forêt tropicale ont été abattus en Amérique du Sud pour l'expansion de la culture de soja[6]. Or, la France importe à elle seule 22% des tourteaux de soja brésiliens, et de grandes quantités provenant d’Argentine ! Dépendante à 98% de ses importations pour le soja des élevages [7], la France consacre pourtant déjà les 2/3 de ses terres agricoles à l’élevage[8], qui contribue à l’érosion des sols ainsi qu’à la pollution et à la surexploitation des ressources en eau.

Au final, selon la Banque mondiale, 78 % des surfaces agricoles mondiales sont réquisitionnées par l’élevage ; cela représente 60% de la surface cultivable mondiale[9]. Philippe Chalmain, auteur de Le monde à faim, rappelle aussi que l’élevage accapare 60% de la production mondiale de céréales ; le bétail européen mange autant de céréales que les populations de l'Inde et de la Chine réunies ! L’élevage occupe ainsi des terres qui pourraient servir à l’alimentation humaine. Selon l'Institut bruxellois pour la gestion de l'environnement, la production d'1 kg de bœuf exige la même surface que pour produire 160 kg de pommes de terre

De plus, depuis l’interdiction des graisses animales dans l’alimentation du bétail, celles-ci ont été remplacées en majeure partie par l’huile de palme (tout comme le soja s’est substitué aux farines animales)[10]. L’élevage est le 2e consommateur d’huile de palme en France ![11]

 

Des enjeux humanitaires et éthiques de la surconsommation de protéines animales

 

Les conséquences écologiques sont donc désastreuses (monocultures, déforestation, érosion, pollution aux algues vertes et nitrates dus aux lisiers en excès, aquaculture, etc.). Mais notre surconsommation agrave aussi les crises alimentaires en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie, où céréales et soja partent à l’exportation pour nourir le bétail européen.  Nos importations ont aussi fait grimper en flèche leur prix, en stimulant la spéculation. En Amérique du sud, parfois avec le concours de l’armée ou de milices, des populations sont expropriées et chassées de leurs terres pour y planter du soja ou du maïs OGM destinés à l’exportation, comme c’est le cas pour 200.000 familles en Argentine, spoliées pour planter du soja OGM[1]. Au Paraguay, 100.000 personnes trouvent chaque année refuge dans des bidon-villes, chassées par le soja cultivé sur des terres qui appartiennent désormais aux ¾ à des étrangers, tandis que les énormes quantités d’herbicides et de pesticides pulvérisées sur les plantations empoisonnent les populations locales[2].

En Thaïlande, 90% de la production de Manioc, principale ressource du pays, est exportée pour fournir des élevages, alors que 50.000 enfants y meurent de faim chaque année (sur 5,1 millions d’habitants). La pêche chilienne, thaïlandaise et péruvienne sert également à la production de farine de poisson pour les élevages occidentaux (de bovin en Amérique du nord ; de poisson en Europe). 

Tout comme la WWF, les Amis de la Terre et d'autres associations, Oxfam dénonce dès 2007 (Produire à quel prix ? le cas du soja) les répercutions de notre surconsommation de viande en Amérique du Sud (famine, paysans spoliés voire assassinés pour récupérer leur terre, esclavages sur les plantations, désastre environnemental dû aux pollutions et à la déforestation, etc.)

Nous pourrions nourrir 7 milliards d’humains et davantage, mais nous engraissons et abattons chaque année 60 milliards d’animaux qui gaspillent ces ressources[3], sans parler de l'aquaculture. En France, 1,111 milliard d’animaux d’élevage sont abattus par an. Il faut y ajouter 144 tonnes de poissons. Le pays compte en outre 3,5 millions de vaches laitières [4].

 

Pour pouvoir nourrir l’humanité, la FAO préconise de ne pas dépasser 7,3 kg de protéines animales par an soit 33 kg par an de viande, si la viande est le seul produit animal consommé (donc nettement moins si on consomme aussi poissons, œufs et laitages –et encore moins si la viande consommée est surtout bovine). Or, un Français consomme en moyenne par an : 74 kg de viande désossée, 37,3 kg de poisson [FAO 2010], 60 litres de lait (165 ml/j), 21 kg de yaourt (60g/j), 15kg de fromage (40g/j), 8kg de fromage frais (fromage blanc, petits suisses, etc.), 8 kg de desserts lactés, 8kg de beurre, 4kg de crème[5] et 212 œufs (soit 12,9kg, dont 43% sont consommés via des produits transformés)[6].

La surconsommation de protéines animales a aussi des conséquences pour la santé :  c'est un facteur important des maladies cardio-vasculaires, cancers du sein, de la prostate et du pancréas, diabète, obésité, insuffisance rénale, calculs rénaux, ostéoporose, et possiblement Alzheimer et Parkinson ; c'est aussi la 1ère cause de l’apparition de maladies antibio-résistantes en raison des doses excessives d’antibiotiques dispensées aux animaux [7]. L’Office Internationale des Epizooties alerte aussi sur les problèmes sanitaires nombreux que posent les élevages industriels, qui favorisent le développement, la mutation et la prolifération rapide de maladies comme la grippe aviaire et porcine, et qui mettent les écosystèmes en péril.[7bis] 

 

Une diminution importante de notre consommation de viande, poisson, laitages et œufs bénéficierait donc à la planète, aux hommes, et aux animaux. Concernant les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des animaux en France, voir les sites de L214 et de la PMAF (enfermement, mutilations pour empêcher le cannibalisme dû à l'extrême promiscuité, nombreuses dérives dans les abattoirs pour accélérer les cadences, transport sur des jours dans des conditions très difficiles, etc.)[8].

Jeremy Rifkin, économiste américain, décrit dans « Beyond Beef » l'impact dévastateur de l’industrie sur l’élevage et conclut : "L'élite intellectuelle des pays développés trouve parfaitement normal de s'inquiéter de la surpopulation dans le monde, mais elle oublie toujours un fait. La vraie surpopulation, c'est celle du bétail." La production devrait encore doubler d’ici 20 ans, ce qui signifie qu’une partie croissante de la population des pays pauvres mourra de faim, comme le souligne la directrice du Programme alimentaire mondial de l’ONU, Josette Sheeran. 

Un végétarien consomme en moyenne 180 kg de céréales par an ; un consommateur de viande, 930 kg par an[9] ! Bruno Parmentier, directeur de l'Ecole supérieure d'Agriculture d'Angers, explique : « Sur un hectare de terrain, un agriculteur peut nourrir une trentaine de personnes s'il le consacre à la culture de légumes ou de fruits. S'il produit des œufs ou de la viande blanche, le ratio passe à cinq personnes. Et beaucoup, beaucoup moins, s'il s'agit de viande rouge»[10].

En effet, les produits animaux ne se valent pas : les œufs et les volailles nécessitent 2 à 4 fois plus de ressources que les céréales, 8 fois plus pour le beurre et le fromage, et pour le bœuf et le veau, au moins 17 fois plus, tandis que les légumes et légumineuses ont un rendement encore meilleur que celui des céréales.

 

 

Pêche et pisciculture, ressources sous tension

 

La surpêche et le chalutage détruisent les écosystèmes marins. Selon deux chercheurs de la Dalhousie University, durant les quinze dernières années, la mer a été vidée de 90% des gros poissons (thon, espadon, requin, cabillaud, flétan, raie...)[1]. Selon la FAO, en 2015, 60% des stocks de poissons mondiaux sont totalement exploités et 33% surexploités[2]. Les captures en mer dépassent 90 millions de tonnes par an et plus du tiers de ces prises sont rejetées à l’eau, mortes ou affaiblies, notamment poissons et crustacés non commercialisables, oiseaux de mer, tortues et mammifères marins. Les filets de chalutage ne font pas de détails sur les fonds marins qu'ils ravagent; les énormes rouleaux de métal servant à tracter les filets affectent chaque année une surface égale à deux fois celle des Etats-Unis !

Il faut avant tout réduire notre consommation de poisson (surtout de pêche industrielle), éviter les espèces menacées (thon, cabillaud, sole, bar, lotte, espadon, flétan, etc.), et le poisson d’élevage carnivore (saumon, daurade, raie, turbot, truite, sole, mérou). A proscrire : les crevettes et les poissons pêchés en eau profonde (Empereur, Grenadier, Sabre, Siki...), vu la proportion de « bycatch » (96 à 98% des prises sont tuées inutilement). Mais ces bycatch concernent toute la pêche industrielle[3]).

Préférez les poissons non surexploités : sardine, lieu noir, hareng, maquereau, truite sauvage ou bio, rouget. Coques, huîtres, palourdes et moules d’élevages extensifs se nourrissent de plancton (pas besoin d'apport extérieur), évitent les bycatch et polluent peu. Optez pour les poissons péchés à la canne/à la ligne ou au casier.

Le label MSC (Marine Stewardship Council) assure sensément des techniques de pêche plus durable, mais il est aussi accordé à de grande pêcheries industrielles et ne garantit pas la préservation des espèces ; le Pew Environnement Trust, Greenpeace et des spécialistes comme Daniel Pauly, directeur du Fisheries Centre de l’Université de Colombie-Britannique (Canada) le critiquent.

 


[1] http://oceans.greenpeace.org/fr/nos-oceans/surpeche

[2] FAO, 2018, LA SITUATION MONDIALE DES PÊCHES ET DE L’AQUACULTURE

[3] JS Foer, Faut-il manger les animaux ?

Alimentation et environnement

Partie II : Impact de la consommation de protéines animales

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[1] Observatoire Bruxellois de la consommation durable : viandelourdtribuenvironnementalcrioc.pdf 

[2] Il s’agit d’équivalents-carcasse : un Français consomme donc en moyenne 74 kg de viande crue désossée par an (soit 200g /j).

[3] Autre source : http://chartsbin.com/view/bhy (3à5 kg: Inde, Bengladesh, Congo, Burundi, Rwanda)

[4] Le Monde, « Consommation record de poisson en 2010 : la FAO s’inquiète », 31/01/2011 

[5] http://www.encyclo-ecolo.com/Consommation_de_poisson

[6] Arte, “vers un crash alimentaire mondial”

[7] Goodland and Anhang, « Livestock and Climate change », World Watch Magazine, November/December 2009, vol. 22 n°6 http://www.worldwatch.org/files/pdf/Livestock%20and%20Climate%20Change.pdf

[8] FAO, Livestock Long Shadow, 2006, p. 112.

[9] Reijnders L. Environmental aspects of meat production and vegetarianism. In: Sabaté J, ed. Vegetarian nutrition. Boca Raton, FL: CRC Press, 2001:441–62

[10] Oki et Al., 2003 ; Zimmer et Renault, 2003 ; voir aussi Arte, « Vers un crash alimentaire mondial »

L'Adieu au steak, Jutta Pinzler (documentaire diffusé en 2012 sur Arte)


[1] cf le documentaire « Vers un crash alimentaire mondial ? » de Yves Billy et Richard Prost (ARTE, 2008)

[2] Marie-Monique Robin, Le monde selon Monsanto, 2009

[3] Moins de viande, moins de chaleur : Impacts de l'élevage sur le changement climatique - GIEC ; août 2008

[4] http://www.agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf_IR_bovins_enq_mai_10cheptel_UE.pdf

[5] Chiffres 2006 de la CNIEL, interprofession laitière (http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Presentation_lipides_produits_laitiers_ATLA.pdf)

[6] Institut Technique de l’Aviculture, avril 2012 http://www.itavi.asso.fr/economie/eco_filiere/oeufs.php?page=conso

[7] Ann Mangels, Virginia Messina, and Vesanto Melina, "Position of the American Dietetic Association and Dietitians of Canada : Vegetarian Diets," Journal of the American Dietetic Association, Jun. 2003, pp. 748-65 ; John Robbins, The Food Revolution, Conari Press : Boston, 2001 ; http://www.santedesfemmes.com/sante-mentale/la-consommation-de-viande-et-la-maladie-dalzheimer ; http://www.viande.info/elevage-viande-sante-maladies#note_6 ; etc. 

[7bis] LaDépêche.fr, « Santé, surconsommation de viande : attention danger » http://www.ladepeche.fr/article/2008/01/24/428921-sante-surconsommation-de-viande-attention-danger.html

[8] William Reymond, Toxic, 2007, p. 224-226 (de nombreuses autres sources sont disponibles sur le sujet)

[9] Doan Bui, Le Nouvel Observateur, 08 mai 2008

[10] Bruno Parmentier, Nourrir l'humanité : Les grands problèmes de l'agriculture mondiale au XXIe siècle, 2007

 

En 50 ans, la consommation totale de viande en France a triplé. Au XIXe siècle la consommation annuelle de viande par personne était en moyenne inférieure à 20 kg en Europe. En 1920, elle passe à 30 kg puis à 50 kg en 1960 [1]. Aujourd’hui, un Français consomme environ 96 kg de viande par an[2], une des consommations les plus élevées du monde, un Américain 120kg, un Chinois 56kg, un Indien 5kg et un Somalien, 4kg (source : FAO, 2005)[3]Cela ne comprend pas la consommation de poisson qui a également progressé dans les pays riches. Au niveau mondial, nous consommons ainsi 17 kg de poisson par an par personne[4] et 37,3 kg en France (contre 18 kg en 1960)[5]

La demande mondiale de protéines animales s’est ainsi très fortement accrue et devrait encore doubler d’ici 2050, notamment du fait de l’augmentation de la demande dans les pays émergents (la Chine a multiplié sa demande par 5 en 20 ans, et par 10 pour les produits laitiers[6]).

 

L'élevage, 1er émetteur de gaz à effets de serre 

 

Or, selon l’étude de deux experts auprès de la Banque mondiale, la production de viande serait responsable de 51% des gaz à effet de serre d’origine humaine[7]. La FAO jugeait déjà l’élevage responsable de 18% de ces émissions (davantage que les transports)[8], mais ce chiffre excluait d'importants facteurs comme l’aquaculture, la chaîne du froid, la déforestation liée à l’alimentation du bétail, les émissions de méthane des bovins, les émissions des bâtiments d’élevage, le transport des animaux et de leur nourriture, etc. Et tous ces calculs ne tiennent pas compte de l’industrie de la pêche.

Une alimentation végétale produit ainsi jusqu’à 15 fois moins de CO2 qu’une alimentation avec produits laitiers et carnés selon le Food Watch Institute. Pour le compte de l’Ademe, l’expert Jean-Marc Jancovici a comparé la viande et les transports en termes d’émissions de CO2 : la production d'un kilo de viande de veau équivaut à un trajet automobile de 220 km ! Et l’agneau ? 180 km ! A titre de comparaison, la production d’1 kilo de blé ou de pommes de terre équivaut tout juste à un créneau en voiture. Une alimentation végétale consomme aussi jusqu’à 26 fois moins d’eau [9] ! 

Les animaux doivent en effet ingurgiter beaucoup de nourriture avant de "produire" , ce qui constitue une part importante de leurs émissions, qui comprennent aussi l’entretien des installations, le transport (des animaux et de leur nourriture), les abattoirs, la chaîne du froid,… et ce qu'émettent les animaux eux-mêmes, comme les le méthane relâché par les bovins ou le  N02, l’ammoniac et l’azote issus des déjections. 1 kg de bœuf nécessite 8 à 17 kg de céréales (selon si l'élevage est « hors sol » ou « à l’herbe »), 6 kg pour le porc, 4 kg pour la volaille, et respectivement, 12 à 20 tonnes, 6 tonnes et 4 tonnes d’eau (à comparer avec 0,1 à 2,5 t. pour les végétaux –les céréales, notamment le riz, consommant davantage que les légumes et légumineuses)[10]. Le beurre et le fromage pèsent presque aussi lourd que le boeuf. Quant aux poissons d’élevage, il faut en moyenne 4 kg de poisson sauvage pour en faire 1 kg[11], ce qui ne résout en rien le problème de la surpêche ! Sans compter le soja OGM et les antibiotiques inclus dans leur alimentation, ou les pesticides utilisés pour traiter les "poux de mer".  

 


[1] Voir les docs d’Arte « l’Adieu au steak » et « Vers un crash alimentaire mondial »

[2] Greenpeace, « Slaughtering the Amazon », 3 ans d'enquête, publication en Juin 2009 

[3] Philippe Chalmain, Le monde à faim, 2009

[4] Michel Tarrier, L’agro-terrorisme dans nos assiettes

[5] Boris Patentreger, Aurélie Billon, L’impact de l’agriculture et de l’alimentation industrielles sur la forêt dans le monde - rôle de la France, WWF France 2008

[6] www.fao.org/agriculture/lead/themes0/deforestation/fr/ 

[7] Aurélie Billon, ENESAD ; Emmanuelle Neyroumande, Cyrille Deshayes, WWF-France, « Vers plus d’indépendance en soja d’importation pour l’alimentation animale en Europe – cas de la France », Janvier 2009

[8] Mission Climat de la Caisse des Dépôts, Agriculture et réduction des émissions de gaz à effet de serre, Note d’étude n°6, septembre 2005, p. 3.

[9] Observatoire Bruxellois de la Consommation Durable, « Consommation de viande, un lourd tribut environnemental », 2007 : www.oivo-crioc.org/files/fr/4128fr.pdf

[10] http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/08-09.pdf

[11] Boris Patentreger, Aurélie Billon, « Impact de l’agriculture et de l’alimentation industrielles sur les forêts dans le monde –rôle de la France »  WWF France, 2008 

Pour aller plus loin :

Le Monde diplomatique, Agnès Stienne, Quand l'industrie de la viande dévore la planète, 21 juin 2012